Photomodeler TP 4&6
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Stéréorestituteurs
Stéréorestit. TP 1&2
Corrél. & Etalon. TP3
Photomodeler TP 4&6
Mono-image

Après la stéréo restitution sur station SSK et Planicomp (TP 1&2, Stéréo restitution), il fallait encore s'essayer à la photo restitution par la méthode des faisceaux (méthode multi-images). Ici, on ne se sert pas que de deux images mais d'autant que nécessaire pour restituer le modèle photographié. Le logiciel employé pour ces TPs était Photomodeler.

La toute première phase d'un tel projet consiste à utiliser le module Camera Calibrator (voir TP3, Etalonnage), nécessaire à l'obtention des paramètres de la chambre de prise de vues.

Ceci fait, il s'agit de créer un nouveau projet, puis d'importer les images avec lesquelles on désire travailler. Il est utile de noter qu'il n'est pas nécessaire, voire gênant, d'importer l'ensemble des prises de vues d'un coup : si on dispose d'une vingtaine de photos, il vaut mieux commencer par le traitement de 6 d'entre elles plutôt que de charger le processeur et la mémoire vive du PC (au risque, comme cela s'est effectivement produit, de bloquer toutes les ressources système et de devoir re-booter la machine).

La barre de navigation à gauche de l'écran de travail de Photomodeler permet de choisir l'image sur laquelle on désire travailler. Pour commencer, on charge deux photos avec un bon recouvrement, sur lesquelles on va pointer avec le curseur de la souris tous les points homologues respectifs (grâce à un sous-menu Referencing). On doit pouvoir se retrouver avec une bonne dizaine de points homologues, afin d'obtenir une bonne précision dans le traitement de l'orientation relative. Lorsque la saisie est terminée, on lance la commande Process, qui calcule les éléments d'orientation relatifs aux photos (l'orientation interne est connue grâce au module  Camera Calibrator).

On charge une à une toutes les autres photos en leur faisant subir le même traitement : chaque photo doit donc disposer d'un bon recouvrement avec au moins une des photos précédemment chargées. La commande Process calcule également une précision sur les résultats, qui indique la pertinence des points homologues choisis et s'il faut ou non en supprimer.

Certains points ne sont pas choisis au hasard et doivent permettre ultérieurement de "redessiner" le modèle : on veille donc à saisir les quatre coins d'une façade, par exemple. 

Une fois toutes les images traitées, on choisit à l'aide des points d'une photo des axes de référence par rapport auxquels les points saisis seront calculés en coordonnées. La mise à l'échelle du modèle est assurée par la mesure sur le terrain d'une distance de référence entre deux points de digit, qui est notifiée dans le logiciel. Il est alors possible de dessiner un modèle fil de fer et/ou surfacique en sélectionnant les points traités avec les commandes de dessin : outre la polyligne, on dispose de surfaces triangulaires, à quatre ou plusieurs côtés. Il est déjà possible de visualiser le résultat en 3D, et donc de contrôler l'exactitude du traitement (en effet, une surface réputée plane dans la réalité apparaîtra en biseau si les points sont mal calculés, c'est-à-dire si la saisie est litigieuse).

 

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Pour obtenir un modèle "photoréaliste", il s'agit encore de plaquer des textures photographiques sur les faces ainsi créées. Lors de la visualisation 3D, un menu permet de choisir si l'on désire voir apparaître les points digitalisés, les surfaces, les polylignes, les positions calculées de l'appareil de prise de vues ainsi que la prise en compte ou non de textures. Ces dernières sont directement choisies sur les photos du projet. On veille à choisir les photos offrant un maximum de résolution, c'est-à-dire des photos dont le plan image est le plus parallèle possible à la façade ou à la portion de façade modélisée : dans le cas contraire, on perd de l'information et les textures peuvent se retrouver très vite tel un magma de pixels, même si des options de redressement existent. Il est à noter que, bizarrement, le logiciel inverse parfois sans raison apparente les références des images, d'où un résultat curieux : une façade ouvragée se retrouve avec des fenêtres en biais et une façade de fenêtres se retrouve avec un mur tout gris...Je n'y ai trouvé aucune explication, d'autant que ce phénomène semble lié à la machine utilisée.

 

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La toute dernière phase du projet consiste à enregistrer le projet sous un des formats suivants : VRML, .dxf (format d'échange Autocad-Microstation) ou .dwg (format Autocad). L'expérience a montré que cela fonctionnait un peu aléatoirement. Si il n'y a aucun problème pour l'export des polylignes, des points et des surfaces, il n'en est pas de même pour les textures. Ainsi, vous pouvez les oublier en .dxf et .dwg; quant au VRML, s'il y a bien des textures, elles sont parfois très déformées. Ceci dit, je vous le met quand même en ligne, si ça vous tente. Pour visualiser le modèle, il faut posséder un petit exécutable du nom de GLVIEW... auquel je mettrai un lien dès que possible.

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