La première
année de ma promotion s'est déroulée sur la période 2000/2001.
On en profite surtout pour appréhender les bases du
métier comme la cartographie, la topographie,
l'astronomie, les instruments
et méthodes du géomètre-topographe, la géodésie,
la photogrammétrie,... ; l'année se termine
sur un projet de nivellement à travers
la ville de Strasbourg et se solde par un stage
obligatoire de 6 semaines.
REFORME OREMO
Je précise pour ceux qui s'intéresseraient à la
filière, que notre programme de formation était et est toujours en ce
qui me concerne un "programme pilote" de la réforme OREMO.
Késako ? La réforme OREMO, c'est le nom qu'on donne
aux changements assez importants qu'ont subis les programmes de cours de
l'INSAS, suite à une visite de courtoisie de la Commission
des Titres.
C'est cette dernière qui représente l'instance
supérieure gérant l'ensemble des écoles délivrant le titre
d'ingénieur. Ce qui signifie que si cette commission juge un programme de
formation inadapté au monde professionnel, et bien l'école dispensant
ledit programme peut se retrouver bien embêtée : elle a le droit de
continuer à exister, mais pas en tant qu'école d'ingé...
Hors donc, disais-je, cette commission ayant contrôlé
l'INSAS, un nouveau programme de cours a été mis en place pour
l'ensemble des filières, programme issu de la réforme dite OREMO (il y a
sans doute un sens à ce superbe acronyme, mais je ne le connais pas...).
Cette réforme a eu quelques effets pervers en ce qui
concerne notre filière, puisque, au nom de la polyvalence et de
l'ouverture d'esprit des ingénieurs de demain, une bonne partie des cours
techniques a été compressée au profit d'enseignements comme la
conception-innovation. Quand je dis "pervers", c'est que , en
partant d'une idée tout à fait louable qui était de sortir l'ingénieur
de son cocon technologique, on nous a assené des cours pas du tout
adaptés à notre profession et qui nous ont tout de même coûté de
nombreuses heures de formation appliquée.
Mais ne soyons pas mauvaise langue, la réforme a ses
bons côtés puisque le programme de première
année est tout ce qu'il y a de plus intéressant.....................c'est
plutôt celui de deuxième année qui a souffert. Et puis le propre de
l'ingénieur, c'est bien de pouvoir s'adapter à toutes les situations,
non ? De plus, le problème est plus spécifique à la filière Topo :
malgré les efforts des nouveaux intervenants, un certain décalage est
apparu entre les cours de la réforme et la finalité de notre filière.
Même si les idées enseignées sont tout ce qu'il y a de plus
indispensable au futur ingénieur, les applications exposées n'ont rien
à voir avec la topographie et notre futur métier (l'étude du recyclage
d'un véhicule de A à Z, tout en étant fascinant, reste accessoire pour
le géomètre). Cependant, vu le coup de gueule qui a été poussé, il y
a de fortes chances que tout cela évolue dans le bon sens pour les
promotions suivantes (les effets s'en font déjà sentir sur nos
successeurs d'ailleurs...).
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